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 Avantages à multiplier les contacts de la main sous la machoire... Et préparation mental !!!
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Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Integralsport - Le forum du tir à l'arc depuis 2001 Index du Forum -> Techniques et enseignements
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E=capHors ligne
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MessageMer 23-09-2015, 8:54
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Ce qui est amusant, c’est que l’utilisation du pouce sur la nuque, était très largement utilisé en France, avant l’adoption massive du clicker. Je dirai, avant 1960, puis la méthode Jacques Cadet, qui prônait le « Rail », c’est-à-dire l’armement dans l’axe du visage en suivant un rail imaginaire jusque sous le menton, un début de continuité, avait totalement supprimé l’usage du pouce à la Russe.

Le pouce était grandement utile pour le tir sans clicker, le départ sans control de la flèche avant même avoir atteint l’ancrage était très courant, le fait d’avoir le pouce solidement dernière la nuque, « obligeait » un minimum d’avoir un semblant d’ancrage, avant que les yeux et le cerveau prennent le dessus sur une visée en descendant avec directement l’ouverture des doigts dès que le jaune (aux couleurs) ou le noir (au beursault) arrivait sur la mire.

Le clicker, supprimant un moment cette bizarrerie de l’esprit, il n’était plus utile d’avoir obligatoirement le pouce derrière la nuque. Mais, et c’est dommage, la mécanique du passage du clicker n’ayant pas été comprise au niveau biomécanique, placement de la main de corde trop devant le bord du menton, des wagons de tireurs furent bloqués pour passer cette petite lame de métal, et le problème empirait plus le niveau de maitrise général du tireur augmentait.

L’aide du pouce au moins le long du muscle du cou, donnant de la force supplémentaire par un meilleur alignement, et un point d’appui supplémentaire, permet d’être plus fort et de retrouver confiance dans pas mal de cas, je l’ai expérimenté, avec des tireurs en détresse, à deux doigts (le pouce et l’auriculaire !!! ) d’arrêter le tir à l’arc. L’auriculaire placé au dernier moment comme une incitation à continuer de tracter vers l’arrière est simplement la cerise sur le gâteau.
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taz.39Hors ligneniveau 5
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MessageJeu 24-09-2015, 21:39
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taz.39 a écrit:
Tiens, pour commencer, un truc amusant que j'ai découvert cet été en travaillant sur le placement du petit doigt : en le repliant pour aller toucher le pouce, effectivement, une conséquence annexe* est de replacer le dos de la main plus vertical, mais le plus surprenant comme effet secondaire se voit au niveau du coude quand on pratique à l'élastique face à un miroir ....


bon l'effet qui m'a étonné quand on replace la main de corde plus verticale en allant chercher le contact du petit doigt replié sur le cou est que ça replace le coude (un peu haut) à la bonne hauteur ... mais ça n'empêche pas le travail de placement/déplacement de l'omcplate vers la CV pour travailler avec le dos et avoir ainsi l'avant bras aligné avec la flèche.
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E=capHors ligne
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MessageMar 06-10-2015, 12:59
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C’est à 90 % hors sujet, mais tout se rejoint !

Je vais partir de deux citations par deux très grands champions, le premier, même si c’est pour une publicité, quand on pose la question à Florent Manaudou, « quel est le secret de votre réussite », il répond « La préparation ! ». Le deuxième un multi-médaillé Olympique et Mondial, l’américain Darrell Pace disait lors de ses rares interviews, « Il n’y a pas de flèches ratées, il n’y a que des flèches mal préparées ! » et lui utilisait tous les contacts possible et bien sur le tir avec le dos !

C’est donc à partir de ces deux phrases que je vais essayer d’expliquer la vision que j’ai de la technique du tireur à l’arc, qui doit se construire autour de 5 paramètres :
1°) La préparation physique
2°) La préparation du matériel
3°) La préparation technique
4°) La préparation mentale
5°) Et avoir un objectif

- 1 - La préparation physique est la base de tous les sportifs, être en bonne santé, manger sainement, bien dormir, organiser son emploi du temps pour s’entrainer. La pratique d’un autre sport plus physique que le tir à l’arc, est un bon socle pour renforcer ses muscles et faire travailler son cœur pour qu’il soit capable d’encaisser la monté de stress que tous les sportifs normaux doivent supporter. Celui qui dit, qu’il n’est pas stressé, est soit un menteur, soit un tireur qui n’a plus ou pas d’ambitions. Mais il faut éviter les sports ou les doigts risquent d’être blessés, je pense que le footing est indispensable, et pour ceux qui ne peuvent pas courir, le vélo est une bonne solution, mais c’est plus dangereux. La musculation aussi peut être utile, mais il faut vraiment être guidé par quelqu’un, qui sait de quoi il parle.

- 2 - La préparation du matériel est aussi importante dans la réussite d’un projet, il faut bien choisir son matériel, en fonction de ses capacités physique, et de son style de tir. Les réglages sont parmi les détails qui font la différence à un certain niveau, l’adaptation de la puissance de l’arc à la flèche (spine) en est la preuve, une flèche mal adaptée peut faire perdre jusqu’à 50 points sur un 2x70m, et un arc juste réglé, peut en faire perdre seulement une dizaine, et dix points au dernier championnat de France c’étaient entre 10 et 20 places ! Et noter tous ses essais, doit faire partie, d’une bonne pratique, afin de pouvoir revenir sur un système qui fonctionne en cas d’égarement. Il faut aussi, ne pas hésiter à adapter le matériel au tireur, et pas l'inverse...

- 3 - La préparation technique, c’est celle en générale ou 99% des tireurs passent le plus de temps, pour ne pas dire 100% de leur temps ! J’ai déjà décrit dans ce post la décomposition des phases de tir, la référence actuelle en termes de coaching étant l’américain Kisik Lee (http://www.kisiklee.com/) qui lui décompose la séquence de tir en un nombre important de phases, je me contente d’en retenir seulement 3, la préparation, la prise de repère et l’échappement. Celle qui concerne ce post étant la prise de repères.
Je considère que la phase de préparation, est une étape qui bien que très importante, n’est pas la plus difficile en soit, il faut simplement être vigilant à respecter une liste simple d’éléments à enchaîner les uns après les autres de façon quasi robotique, c’est un peu les fondations du tir, mais rien n’est vraiment difficile à ce moment du tir, la respiration continu, il n’y a pas d’urgence, correctement défini, un bon tireur doit être capable d’écrire chaque détails dans le bon ordre. Beaucoup de tireur, pas les meilleurs, n’ont pas de préparation, ils tirent simplement sur la ficelle…
La phase de prise de repères de la mains sur le visage est un peu plus compliquée, la force de l’arc rentre en jeu, la respiration se coupe, le temps d’exécution commence à être compté.
C’est, je dirai le placement de la charpente, les alignements doivent être rigoureux, la puissance de l’arc doit passer sur le dos pour presque s’annuler, les secondes n’ont plus la même durée que pendant la première phase, la continuité de mouvement de la chaîne musculaire qui créé le moteur pour réussir à cliquer, ne peux pas durer très longtemps, automatiquement à un moment la puissance retourne dans les doigts. Et c’est justement ce qu’il faut éviter (combattre), car si le cerveau détecte la corde dans les doigts, il y a fort à parier que la flèche ne sera pas exécutée dans les meilleures conditions. A ce moment d’équilibre, il faut très vite prendre une décision, et que la phase d’échappement commence que je décrirais comme les finitions, même si j’indique qu’elle est la résultante des deux autres, et qu’il est trop tard pour changer un paramètre. Mais il est toujours temps en qualification, de refaire les fondations, la charpente et la finition, mais rarement en match (20 secondes par flèche).
Le tireur doit subir la phase d’échappement, mais en ayant préparé celle-ci. Le pire, c’est d’essayer de contrôler quelque chose autour de la main de corde, il faut trouver le moyen de « divertir » le cerveau ailleurs, et la meilleur solution pour cela c’est d’avoir la pensé à l’opposé de la main de corde, sur les muscles du dos. Beaucoup de tireurs, n’ont même pas conscience des muscles de leur dos, ils peuvent être sur le dos, mais sont incapables d’avoir la moindre interaction mentale avec cette partie de la technique de tir, juste après avoir tiré une flèche, ils pourront dire, si le bras d’arc a tenu, et que la mains de corde est partie dans l’axe, ou, «j’étais pas dedans quand j’ai lâché», mais aucune information consciente, souvenir, du travail des muscles de leur dos.
C’est à ce niveau que je trouve que l’ordre des points de contact sur le visage, a un grand intérêt, corde ou index, haut de la main, pouce derrière le muscle du cou et l’auriculaire en fin, pour verrouiller le passage sur le dos, le cerveau est connecté à ce dernier point de contact (l’auriculaire), et il doit enchaîner directement sur les muscles du dos, pour dévier son attention, des doigts de corde. C’est là que la partie mentale du tireur à l’arc prend le dessus. Toutes les autres opérations, doivent se dérouler, comme si des voyants passaient les uns après les autres au vert (comme un tableau de bord), pour éliminer toutes les contraintes et les doutes. Juste avant le départ de la flèche, qui va lui glisser des doigts, le tireur n’a qu’une seule chose en tête, c’est la force qu’exerce les muscles de son dos sur l’équilibre et la dynamique qu’il vient de créer.

- 4 - La préparation mentale est pratiquement celle qui est la moins travaillée pour ne pas dire ignorée, la majorité des tireurs ayant comme seul repère, le niveau qu’ils peuvent évaluer durant l’entrainement (les points), et se contentent de se rassurer par ce biais. Mon idée dans ce domaine évolue un petit peu, mais le sujet est vaste et pas encore vraiment exploré chez les tireurs en général, même si je n’aime pas le côté « spy », car le divan n’est pas mon truc. J’ai dû faire environ 800 tournois, et la première constatation, c’est qu’arrivée devant la cible en compétition, toutes les bonnes résolutions travaillées à l’entrainement disparaissent. On va me dire que c’est le rôle de l’entrainement de mettre en place des automatismes, et qu’il est trop tard, une fois sur le terrain, de vouloir les travailler. Certes, mais je parle plutôt de la stratégie de tir, ou plutôt de l’ordre des enchaînements à respecter, pour que la flèche touche le centre de la cible. Et là, le cerveau, est incapable, bloqué par l’enjeu (et c’est ridicule), de donner les bons ordres. J’avais programmé une petite compétition sans importance à mes yeux, pour justement aller vérifier un petit détail, que j’avais travaillé pendant des mois, et bien, sur 72 flèches, il me semble que je l’ai réalisé que sur une seule flèche…
C’est comme si le programme d’analyse se mettait en pause, le tireur subit son tir, sur toutes les phases, c’est un robot. Avec ce constat, et je ne dois pas être le seul à avoir vécu cette situation, il doit y avoir moyen de mettre en place des réflexes au niveau de l’organisation de la pensé à l’entrainement, certains diront le mental, pour que seuls, les détails indispensables à la réalisation d’une performance sportive, puisse être enregistrés. Je vois le cerveau, en bon informaticien, comme une CPU, qui a juste à côté de la mémoire vive (RAM), et de la mémoire de stockage (un disque dur).
- La CPU, c’est l’analyse, la réflexion, de la prise de décision mais aussi la zone des émotions…,
qui s’interface avec la phase d’échappement, donc on parle en fraction de seconde.
- La RAM, c’est la stratégie de tir, et la phase de la prise de repères, il faut aller vite, les secondes sont comptées.
- Le Disque dur, les automatismes de la phase de préparation, rien ne presse, l’action n’est pas encore vraiment engagée.
Difficile d’agir sur la CPU, je dirai que nous ne sommes pas tous logés à la même enseigne, c’est ce qui fait la différence entre un champion et un bon tireur, je ne crois pas aux psychologues du sport, je ne vois pas en quoi, qui nous sommes, ce que nous avons vécu, regarde un entraîneur sportif, il y a de grands malades parmi les sportifs, beaucoup sont drogués par leur sport, mais le sport n’est pas une maladie ! Alors, si un sportif a besoin d’un Spy pour faire des résultats, c’est qu’il est faible et de toute façon, ne fera jamais la différence avec le vrai champion. Par contre, entourer le tireur à l’arc, de conseils, pour qu’il organise au mieux, ses entraînements, ses pensées, pour obtenir le meilleur de lui-même, je suis sûr qu’il y a des connexions à trouver. Je dirai que c’est plus une organisation de la pensé pendant la pratique, qu’il faut développer, autour d’une technique, que de vouloir psychanalyser un athlète.

- 5°) Avoir un objectif réalisable à court terme, et inimaginable à long terme, c’est la base d’un projet sportif, pourquoi faire 6 entraînements par semaines, si tirer à l’arc, est juste un loisir, deux séances sont largement suffisantes pour cet objectif, mais faire du loisir est aussi un objectif très noble, c’est déjà mieux que de ne rien faire. Mais, il est difficile de progresser avec si peu de temps de pratique, à moins d’être un surdoué. Chacun doit avoir un rêve, qui s’adapte avec le niveau d’effort qu’il veut bien consentir à l’activité. Il sera différent en fonction de l’âge, et des aptitudes de chacun, mais il faut le définir, le verbaliser. Et les exemples suivants ne sont pas les seuls :
- Devenir le meilleur (improbable)
- Se qualifier à un championnat (réalisable)
- Battre son record (à sa portée)
- Améliorer sa moyenne (raisonnable)
J’en ai trouvé un qui permet de durer, vouloir toujours progresser… celui-ci est très antisocial, il ne tient pas compte des autres !

Alors, tout cela est bien joli, mais posez vous et répondez objectivement (honnêtement) ces quelques questions :
Combien de footing ai-je fait durant cette saison (septembre à septembre) ?
Ou ce trouve mon carnet d’entrainement avec mes notes sur mes réglages d’arc ?
Combien entraînements ou de flèches ai-je tirés ?
Les changements techniques de cet hiver, ont-ils portés leur fruits, suis-je plus en confiance ?
Ai-je atteint mon objectif cette saison ?

Et voilà le genre de réponses que l’on rencontre : 2 footing, je n’ai pas de carnet d’entrainement, 160 par semaine environ, j’ai rien changé, je n’ai pas d’objectif.

Un champion dira : 201 footing, dans mon carquois (c’est mon deuxième cette année), j’ai moins tiré cette année 82356 flèches, je tire mieux depuis que j’ai baissé mon épaule de corde, j’ai gagné le championnat qui était un de mes objectifs…

Et pour revenir complètement dans le sujet, à la 4 ième seconde, on voit exactement comment placer le pouce sur le muscle du cou, vidéo tirée du site de kisik Lee…
https://www.youtube.com/watch?t=1&v=B2olAhQGmOw
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taz.39Hors ligneniveau 5
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MessageMar 06-10-2015, 21:40
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J'ai tout lu .... Et sur un smartphone de 6" !

Juste dubitatif sur le point 4 ... Je ne conçois pas travailler le mental comme lutter contre une maladie ou une carence à combler mais plutôt un potentiel à développer
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E=capHors ligne
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MessageMar 06-10-2015, 23:14
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Je ne sais pas si l’on est d’accord ou pas, mais concernant le mental, les entraîneurs et les médias, nous ont vendu des psychologues du sport, pour parer à la faiblesse mental de nos athlètes, surtout nous, petits français, qui n’avons pas beaucoup de force mental…

C’est un peu facile du tirer sur l’ambulance, et l’excuse du mental, me fait bien rire, c’est parfaitement mal connaitre les contraintes techniques de beaucoup de sport. Mais si les journalistes faisaient vraiment leur travail, on le saurait !!! Comme d’ailleurs certains entraineurs, et je ne parle pas forcement de notre sport, enfin, je me comprends.

Alors, à force de répéter qu’un tel ou une telle, « rate » les grands rendez-vous, à cause de son mental, c’est un nouveau métier qu’on veut nous imposer dans les équipes de France, le spy de service, alors qu’il faudrait plutôt des techniciens du sport, bien souvent et de l’argent…

Et certains athlètes, se sont fait « piéger » par le truc, et cela me fait bien rire, ou plutôt pleurer, car aucun champion en déroute, n’a jamais refait surface, grâce à un docteur des « boyaux de la tête ».

Beaucoup de sportifs français de très haut niveau, n’ont jamais eu besoin de spy, pour aller chercher une médaille, la construction d’un champion est une alchimie particulière, et en haut de la pyramide, il n’y a qu’une seule place.

Donc effectivement, je pense qu’il est inutile de perdre son temps avec ce genre d’idée, un futur champion est de tous les manières, déjà fort dans sa tête, avant même de savoir qu’il va devenir un champion. On impose plutôt ce genre d’aide, pour autant que s’en soit une, aux sportifs blessés, ou ayant fait leur temps, mais je ne vois pas l’utilité d’inclure un spy, dans des pépinières de futurs champions.

Je trouve beaucoup plus utile, d’avoir des préparateurs physiques, des techniciens pour le matériel et surtout des entraineurs ayant dans leurs bagages, les rouages techniques pour amener tranquillement l’athlète vers de hautes performances. Et c’est dans cette confiance avec l’entraineur, que peuvent intervenir des recettes mentales, en même temps que l’acquisition d’un geste, pour placer des guides qui conditionnent les bons réflexes et permettent d’aller à l’essentiel, puisqu’en situation de stress, il est impossible d’avoir l’esprit concentré sur plusieurs choses à la fois.

Effectivement, je pense qu’un champion a un mental au-dessus des autres, justement parce qu’il est un champion. Mais il peut y avoir deux autres paramètres, ou le mental, n’est pas la condition ultime pour gagner, je pense à Bolt, au début de sa carrière, son travail et surtout son physique hors norme, lui permettait de gagner grâce à cette avantage et différence, mais maintenant, qu’il est sur le déclin, il montre qu’il a aussi un mental d’acier, quand l’adversité se rapproche.

Dans les sports plus techniques, ou la force n’est pas aussi importante qu’en athlétisme, la découverte, d’un style technique nouveau, ou différent des autres, peut être suffisante pour survoler une discipline. Et là, quand le niveau d’exécution est tellement supérieur aux autres, l’adversité est écrasée, nous avons connu cela entre 1975 et 1985 en tir à l’arc, quand deux américains, trustaient les premières places à tour de rôle, on cherchait seulement à savoir qui serait le troisième. Mais quand d’autres ont réussi à cloner leur technique, et que les règlements ont changé, ils n’étaient pourtant pas bien vieux, ils ont disparu des premières places.

Nous avons le même phénomène depuis la fin des années 1980, avec dans un premier temps les tireuses coréennes, puis les tireurs coréens qui ont une qualité de tir hors norme, de par les méthodes et les moyens qu’ils se donnent, il faut bien comprendre la différence de niveau, les scores que les meilleurs français font actuellement à l’entrainement sont ceux que font les coréens en tournoi. De là à dire, que les français ont un mental faible quand ils n’obtiennent pas de médailles, c’est oublier le fossé technique qui nous sépare ! Heureusement d’ailleurs que la loterie laisse de temps en temps une place aux autres nations. On peut très facilement faire des statistiques sur les 30 dernières années, sans les matchs ou les duels, c’est 100% de médailles d’or que la Corée aurait remporté !!! Où est la part de mental dans tout cela ???

Si l’on prenait les 100 meilleurs tireurs du monde chez les hommes et chez les femmes, je ne suis pas sûr qu’il y ait plus de 10 tireurs par catégories autres que coréen !

Si l’on veut avoir presque à coup sûr un champion olympique de tir à l’arc tous les 4 ans, la méthode est simple :
Imposer le tir à l’arc en milieu scolaire avec une méthode structurée, aller détecter les 1000 plus doués et leur donner les moyens de s’entrainer tous les jours avec un cadre ancien champion, puis payer comme pour le football en France, les 100 meilleurs tireurs et tireuses, avec un salaire de cadre pour ne faire que du tir à l’arc avec les meilleurs entraineurs du pays.

Et parmi les 3 ou 4 tireurs qui sortent en équipe national, combien ont vu un spy ?
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ellenHors ligneniveau 6
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MessageMer 07-10-2015, 4:23
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J'aime vraiment te lire.... Au sujet des psy je pense un peu comme toi, le fait d'instiller dans la tête des athlètes le fait qu'ils doivent avoir y avoir recours les affaibli, et déresponsabilise l'archer comme les encadrants.... Pas de ma faute, tout est mis en œuvre mais la tête de suit pas ...
et tu as raison concernant le moyen d'obtenir le titre olympique.... Mais cela ne me fait pas rêver... Pas du tout .
Mais tu as également raison, faisons confiance à la loterie des duels et continuons de rêver.... Mais franchement je reste sur mon idée que le fait d'être olympique n'est peut être pas la meilleure chose pour le tir à l'arc. Le tir à l'arc est une discipline beaucoup plus riche que la seule discipline olympique.
Quatre ans de préparation pour tirer dix huit flèches quand tout va mal c'est très réducteur .....

_________________
toujours avec le sourire Wink
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Laurent Tiko
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MessageMer 07-10-2015, 15:26
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E=cap a écrit:
...Et certains athlètes, se sont fait « piéger » par le truc, et cela me fait bien rire, ou plutôt pleurer, car aucun champion en déroute, n’a jamais refait surface, grâce à un docteur des « boyaux de la tête ».

Beaucoup de sportifs français de très haut niveau, n’ont jamais eu besoin de spy, pour aller chercher une médaille, la construction d’un champion est une alchimie particulière, et en haut de la pyramide, il n’y a qu’une seule place.

Donc effectivement, je pense qu’il est inutile de perdre son temps avec ce genre d’idée, un futur champion est de tous les manières, déjà fort dans sa tête, avant même de savoir qu’il va devenir un champion. On impose plutôt ce genre d’aide, pour autant que s’en soit une, aux sportifs blessés, ou ayant fait leur temps, mais je ne vois pas l’utilité d’inclure un spy, dans des pépinières de futurs champions...


Il y a au contraire plein d'exemples: l'humain est en constant apprentissage dès le début: quand il se brule, il ne remet plus la main ! Même dans la vie adulte la stratégie échec-contournement fonctionne (chef, client, banquier, etc...). A la fin d'un concours la plupart (90% ?) des archers évoquent leurs flèches ratées: petit à petit on construit inconsciemment une base de donnée des échecs... Je pense que le champion est encore plus fragilisé par cette logique, car structurellement égo-centré et donc il vit plus intérieurement et plus douloureusement ses échecs (c'est le diagnostique psy, bien connu depuis longtemps).

Tir à l'arc:
Les Coréens ont un team de 4 coachs avec un coach psy, Kisik Lee aux Etats Unis a même fait "partir" ses archers dans un trip religieux - avant qu'on le stoppe... En France on sélectionne beaucoup de jeunes qui n'ont pas encore trop construit cette base de donnée de l'échec (contre laquelle on sait mal lutter ?)...

Un bon film je trouve sur la psy des champions: Foxcatcher, sorti en début d'année... Wink

_________________
En Angleterre, tout est permis, sauf ce qui est interdit. En Allemagne, tout est interdit, sauf ce qui est permis. En France, tout est permis, même ce qui est interdit. En U.R.S.S., tout est interdit, même ce qui est permis (Winston Churchill)
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E=capHors ligne
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MessageMer 07-10-2015, 21:23
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Quand un psychologue, parle de ses patients, à 80 euros la séance, pour des sportifs, on n’a bien l’impression que l’on prend les athlètes pour des malades. De toutes les façons, à ses tarifs, seuls les sportifs professionnels, peuvent se payer ce genre de prestation, tennismans, coureurs automobile, rugbymans pour les plus connus.

Un seul parmi, les champions français fait la part belle, à cette profession, en judo, Teddy Riner, qui est presque le porte-parole du coaching mental. Alors un athlète, parmi tant de champions olympique et champions du monde que compte, le sport français, c’est un peu mince pour dire que c’est grâce à cette méthode que des résultats arrivent. Avant lui, 5 français ont touchés l’or Olympique…

Quand on voit les thèmes abordés par ces pseudos toubibs, ça fait un peu peur :
- Gestion des conflits relationnels avec son environnement
- Renforcement de la confiance en soi
- Perception de son comportement
- Restauration de l’image de soi
- Contrôle de ses émotions

Cela prouve bien que l’idée est de considérer le sportif comme un être, antisocial, défaitiste, ayant des troubles du comportement, dépressif et pleurnichard… bon, je pousse le tableau un peu loin, mais dans leur mission, je ne vois pas l’interaction avec l’activité proprement dite !

Clairement, ces diplômés pour sportifs paumés, ne peuvent pas avoir la finesse et le savoir, dans tous les sports. Chaque disciplines cachent ses peurs, et l’on peut comprendre qu’un gars qui risque sa vie à 350 km/h peut avoir besoin d’un support, avant il y avait les curés…

Je vais être un peu plus positif, admettons que le coaching mental, puisse apporter une aide aux sportifs en général, il faudrait former des athlètes de haut niveau en reconversion à des diplômes de psychologue avec une option pour un sport spécifique, c’est juste inimaginable.

De toute façon, si j’ai bien compris, l’aide est décorrelée de la discipline, comme une séance de Yoga ou de sophrologie.

Alors à notre niveau, j’entrevois plutôt des astuces mentales, des dérivatifs, des images particulières à déclencher soit simplement pour la construction normale de son tir, ou pour palier à des situations particulières et elles peuvent être très nombreuses dans notre sport, le vent, la pluie, le soleil, la pénombre, le froid, la chaleur, l’étroitesse du pas de tir, le bruit, rentrer dans la compétition, terminer les qualifications, le cut, les duels, le tir par équipe, le stress, la fatigue, un litige avec un autre tireur, ou avec l’arbitrage, un incident matériel, une crampe, enfin il y a une multitude de possibilités d’être déconcentré ou agacé par une situation différente qu’à l’entrainement.
Un grand nombre, font partie de l’expérience, et idéalement, il faudrait se mettre dans toutes ces situations pour savoir comment réagir pendant un tournoi tant au niveau technique qu’au niveau des émotions, mais je pense que peu de tireurs, inventent ces conditions réellement à l’entrainement, sauf peut-être quelques champions…

Je reste quand même convaincu, que l’aisance technique, pour ne pas dire la supériorité technique, est le meilleur moyen pour faire la différence. En fita, les meilleurs tireurs font plus de 355 points à l’entrainement et pas seulement de temps en temps, et ces mêmes tireurs font seulement régulièrement plus de 345 points en tournois, ils perdent donc 10 points à cause d’un tas de paramètres, et peut être aussi à cause de leur mental… et pourtant, ils sont les meilleurs, et quand leurs feuilles de marque indiquent seulement 345 points, ils ont mal tirés !

Heureusement que tous les coréens, n’utilisent pas le coach pour le mental !!!

Certains tireurs, s’y refusent car ils n’en ont pas besoin…
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taz.39Hors ligneniveau 5
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MessageJeu 08-10-2015, 22:25
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Arffff , faut croire que tu as eu des expériences bien négatives de la préparation mentale pour en parler comme ça ... Confused
Bon, pas le temps avant la fin du we ( préparation du concours du club 3) mais j'y reviendrai... Wink
pour résumer ma pensée,un bon coaching mental ne vise pas à compenser pas les lacunes du sportif, il développe les capacités à rester performant même sous la pression.
Vous l'imaginez comme un toubib pipeau qui cherche à soigner les problèmes mentaux du sportif pour essayer de transformer un looser en bête de concours.
Moi je pense qu'il peut être une aide pour le sportif à rester lui même en toutes circonstance et donc à tirer le meilleur de sa technique et de ses compétences.
mais comme je l'ai dis, j'y reviendrai plus tard ... Wink
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taz.39Hors ligneniveau 5
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MessageJeu 08-10-2015, 22:39
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E=cap a écrit:


Si l’on veut avoir presque à coup sûr un champion olympique de tir à l’arc tous les 4 ans, la méthode est simple :
Imposer le tir à l’arc en milieu scolaire avec une méthode structurée, aller détecter les 1000 plus doués et leur donner les moyens de s’entrainer tous les jours avec un cadre ancien champion, puis payer comme pour le football en France, les 100 meilleurs tireurs et tireuses, avec un salaire de cadre pour ne faire que du tir à l’arc avec les meilleurs entraineurs du pays.

Juste une stat :
Biathlon français : 500 licenciés en France 4 médailles aux deniers JO dont deux d'or. Simplement, il y a une détection efficace dans les club, puis un centre d'entrainement dans un petit coin de France que de grandes nations nous envient ....

La masse ne fait pas les médailles, on a abandonné cette idée fausse dans les années 80 .... sinon, ça se saurait, avec son nombre de pratiquants, la France n'aurait pas qu'un titre de champion du monde ... en FOOT Laughing
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E=capHors ligne
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MessageVen 09-10-2015, 7:18
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Oui, effectivement, je n’ai aucune confiance dans ces charlatans donneurs de leçon, que sont les psychologues !

Qui sont-ils pour juger un individu ? A par s’en mettre plein les poches, pour des résultats non prouvés et un plus grand nombre de défaites que de victoires en tous les cas au niveau du sport.

J’en ai fait les frais en tant qu’athlète, avec l’éducation nationale et dans un grand groupe international !!!

Sans rentrer dans les détails voici et résumé
- Après un test de 1000 questions, on t’évince… (ils appellent cela de la détection)
- Un comportement hyperactif, on t’envoie chez un psy… (simplement un enfant qui s’intéresse ou trop créatif)
- Après encore un test obligatoire, tu te retrouves devant un DRH, car tu préfères la menthe, plutôt que la fraise, ou l’inverse… (dans le cadre de la cohésion de groupe)

Donc, pour moi, une grosse fumisterie, et clairement ceux qui ont besoin d’un tel support, sont plutôt faibles.

Je n’ai pas trouvé, une seule explication concrète, qui pourrait me convaincre qu’au niveau d’un athlète, on dit que le résultat, c’est 80% au niveau du mental, alors, ou se trouve le schéma directeur, un exemple tangible, pas juste la médaille d’un tel ou d'une telle, non, un seul détail flagrant d’une aide dans un cas bien précis ??? Il n’y en a pas, ils répondent tous, que c’est individuel, que chaque cas est différent…

A part être de la manipulation mental, il faut être dans la norme, et justement un grand champion est hors norme…

Je connais les méthodes de relaxation (je peux baisser mon rythme cardiaque de plus d’un tiers), de visualisation, mais je ne vois pas en quoi révéler ses pensée les plus intimes et personnelles à un professionnel, peut changer quelque chose dans la performance sportive.


Dernière édition par E=cap le Ven 09-10-2015, 9:09; édité 1 fois
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Laurent Tiko
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MessageVen 09-10-2015, 9:04
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"Oui, effectivement, je n’ai aucune confiance dans ces charlatans donneurs de leçon, que sont les psychologues !... "

Tu sais, déjà chez les psychiatres (médecins spécialistes) il y a paraît-il 50% de déchet - alors dans la psychologie... On le sait peu mais les psychiatres se font régulièrement psychanalyser par des confrères - on n'ouvre pas la boîte cranienne des autres sans risque y compris pour soi-même. J'ai dans mes relations éloignées un ancien jeune en difficulté (=délinquant), instable notoire, qui a dû ouvrir son cabinet de psychologie, alors qu'il aurait eu lui même bien besoin de quelques séances ! Il y a de tout dans ce milieu.
Mais sans parler de psy ( un grand fourre-tout), il faut reconnaître qu'il y a des gens qui ont cette capacité à analyser les traits de caractère et à en faire sortir des individus ce qu'il y a de mieux ! Aux frontières de la manipulation...

Et l'équipe japonaise féminine qui se force à rigoler toujous sur le pas de tir, y a pas de la psychologie derrière tout çà ?
Bon, et un archer lobotomisé qui fait toujours le même geste et devient champion olympique, quelle perspective ?

Et le cerveau est-il en contact avec la main et la mâchoire ?
Laughing

_________________
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Le BleuHors ligneniveau 5
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MessageVen 09-10-2015, 9:59
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On peut ne pas apprécier ces praticiens, ce qui est mon cas, et j’ai bien failli mettre un bourre pif à l’un d’entre d’eux lors de l’une de ces formations en entreprise lorsqu’il avait mis en pleure une collègue de travail.

Mais nous pratiquons tous la psychologie, avec nos proches, nos amis nos collègues, cela nous permet au quotidien d’éviter des conflits, d’atteindre des objectifs, de s’intégrer à un group ….

Imagine que tu ais dans ton club un archer qui à l’entrainement fasse du 598, 600 à 18m non pas régulièrement mais tout le temps, mais qu’il perde plus de 20 points en compétition. Le physique, sa technique et son matériel ne sont pas à remettre en cause, tu chercheras bien à lui donner des outils pour comprendre le pourquoi et trouver le comment ? Et l’intime n’est pas forcément l’explication. Quand bien même ce le serait, si l’archer te le révèle sans même que tu le lui demande, c’est que la confiance est établie et qu’il pense que tu pourras peut-être lui proposer des outils.

Dans cette situation tu es quoi pour lui, un ami ? Un Coach ? Ou un psychologue sportif ?

Faire appel à un psychologue sportif est peut-être un moyen d’éviter la confusion des genres, qui peut être destructrice pour la personne.

Après il y a une autre forme de psychologie sportive pratiquée par les Coréens :
Le coach met une baffe à l’archer qui vient de faire une mauvaise volée ! Wink

Alors 3 propositions :

• Faire appel à un psychologue sportif ?
• Pratiquer la manière forte comme ont pu le faire de grandes nations sportives durant la guerre froide en fabriquant des machines à remporter des médailles à la gloire de la nation ?
• Attendre la perle et laisser tomber celui qui a un potentiel et l’envie mais également une faiblesse autre que technique ?

La plus par du temps, la personne et non plus le sportif, trouvera ces (et ses) explications à 50 ou 60 ans, peut-être trop tard pour décrocher une médaille olympique, le physique ne sera plus à la hauteur de l’enjeu.

La deuxième proposition a été remplacée par le psy, n’est-ce pas une bonne chose ?


Dernière édition par Le Bleu le Ven 09-10-2015, 12:00; édité 1 fois
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Laurent Tiko
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MessageVen 09-10-2015, 10:14
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Le Bleu a écrit:
Imagine que tu ais dans ton club un archer qui à l’entrainement face du 598, 600 à 18m non pas régulièrement mais tout le temps, mais qu’il perde plus de 20 points en compétition. Le physique, sa technique et son matériel ne sont pas à remettre en cause...

Pas systématiquement... Il peut y avoir aussi une posture du corps propre à l'environnement d'entrainement (murs, arbres, repères au sol...) qui ne sera pas répétée en concours et fera perdre de la régularité... "Taper sur le cerveau" fera perdre des points supplémentaires... Ce n'est pas le cas le plus fréquent, j'admets ! Wink

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taz.39Hors ligneniveau 5
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MessageVen 09-10-2015, 12:00
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E=cap a écrit:


Je connais les méthodes de relaxation (je peux baisser mon rythme cardiaque de plus d’un tiers), de visualisation, mais je ne vois pas en quoi révéler ses pensée les plus intimes et personnelles à un professionnel, peut changer quelque chose dans la performance sportive.


Fais gaffe, pour peu que tu transmettes ce que tu as assimilé, tu es, à mes yeux, un coach mental .... Laughing

J'ai assisté à des mini colloques des formateurs et thésards du COPS ( Centre d'optimisation de la performance sportive de l'UFRAPS de Beasançon), j'ai entendu parlé d'estime de soi, de confiance en soi, de visualisation, de techniques de relaxation, d'analyse vidéo du geste, mais jamais de psychanalyse ... faut dire qu'ils s'adressent à des sportifs e haut niveau, pas à des malades (même si dans l'absolu, l'un n'empêche pas l'autre ....)
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